| - En fonction du nombre
      d'appels téléphonique (et/ou SMS) pour une chanson, le système de
      calcul attribuait la note 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 points aux dix
      chansons ayant obtenu le plus de suffrages. Un jury de secours subsiste.
      Un jury dans les pays participant qui n'utilisaient pas le télévote,
      accordait 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 points à leurs dix chansons préférées.
      L'attribution se fait dans l'ordre croissant des notes, de 1 à 8, puis 10
      et enfin 12 points. - La clause de liberté de
      langue pour interpréter les chansons est encore très utilisée. Treize pays
      non anglophone chantent en anglais (dont le gagnant), tandis que d'autres le feront dans
      leur langue, mais en incluant quelques phrases en anglais.  - Pour leur 7ème participation, l'Estonie
      remporte le "Grand Prix 2001".-
      Le vote par téléphone est obligatoire. Pour des raisons techniques, la
      Bosnie-Herzégovine, la
      Russie et la Turquie en sont dispensées. La Croatie, Malte et la Grèce,
      quant à eux, utilisent un mixe 50-50 avec le télévote et un jury. - La présentation par  Natasja Crone et Søren Pilmark
      se fait en rime, durant la soirée.
      Ce qui engendra des plaisanteries de la part du commentateur anglais Terry
      Wogan en les nommant "Doctor death and the tooth fairy", et qui
      se fait remarquer avec ses propos déplacés envers certains artistes et
      les danois. La BBC du publier des excuses. La France également a droit à
      une vague de protestation dans les rubriques de courriers des lecteurs, à
      travers différents hebdomadaires télés, à propos des commentateurs et
      de leur ton caustique. - La Roumanie, Suisse,
      L'Ancienne République Yougoslave de Macédoine, Finlande, Belgique,
      Autriche et Chypre ne peuvent participer. Le règlement a été modifié :
      en plus des cinq pays prenant chaque année part au Concours (le pays
      hôte et le big4), les 15 pays ayant obtenu le plus de points l’année
      passée ont désormais la possibilité de participer activement au
      Concours l’année suivante. La règle des 5 ans, trop compliquée, est
      déclarée nulle (un système de moyenne sur les 5 dernières
      participations des pays).
       - L’éternel problème du
      financement se pose cette année à l’organisme de radiodiffusion
      danois. Un autre problème concerne le site, encore inexistant, de la
      manifestation. Pour résoudre ce problème, on couvre le stade Parken d’un
      toit. 40.000 places sont ainsi créées, faisant de Parken le plus grand
      site servant à la diffusion du Concours. Toutefois, les spectateurs se
      plaignent du trop de place, regrettant de ne pas voir assez bien les
      artistes (avec une scène immense et inutile), et des allers et venus du
      public dans les allées gênant ceux qui suivait le déroulement. Le son y
      était également mal ressenti.
       - Certains artistes ne
      manquent pourtant pas d’attirer l’attention : les représentants
      estoniens Tanel Padar et Dave Benton reçoivent pour leur chanson pop-funk
      le plus grand nombre de points et parviennent à la première place. Le
      Grand Prix va pour la première fois à un pays de l’ancien bloc de l’Est.
      Dave Benton (né aux Caraïbes) est le premier
      artiste de couleur à remporter un Grand Prix Eurovision sans pratiquer la langue
      officielle du pays qu’il représente.
       - Pour assurer l'entracte, Danmarks Radio fait appel
      à 'Aqua' (parmi leurs succès internationaux 'Barbie girl" en 1997)
      et 'Safri duo' (entre autres "Goldrush" en 1996 et "Back to
      the future" en 1998). |